Il devrait y avoir la grosse pub ici, mais comme vous êtes d'e-monsite, on a mis ce petit bandeau à la place.

Permaculture

En préambule :

        Le bilan écologique désastreux de nos activités modernes, passées et actuelles n'est plus un secret. Nos modes de transport, de production d'énergies, de marchandise, de consommation, d'alimentation, consumment la planète. Nous constatons aujourd'hui que nous arrivons à un tournant, ou plutôt à un pic; notre planète étant un système fermé, limité, ne peut plus répondre à nos exigences tout en se régénérant. Nous devons trouver d'autres moyens de satisfaire nos besoins et peut-être même de redéfinir nos vrais besoins. La production des produits de consommation courante (vêtements, nourriture, technologie) est fortement délocalisée, et engendre également une surconsommation d'énergies, tant humaine que fossile.

       Tout comme dans de nombreux domaines, l'agriculture industrielle moderne n'a pas d'avenir, nos sols s'épuisent, sont lessivés par l'érosion,  nous ne cultivons plus sur des terres fertiles mais sur des déserts, exempts d'arbres, de vie souterraine, qui ne sont maintenus productifs que grâce aux engrais, eux-même produits à partir de ressouces minières éloignées quasiment épuisées. Sa productivité est illusoire, tant elle produit peu au regard des ressources inouies qu'elle utilise. Pour 1 calorie produite, elle en consomme de 5 à 15.

La permaculture propose d'inverser ce rapport en recréant des écosystèmes régénératifs, et produisant bien plus qu'ils ne consomment (d'énergies et de ressouces).

La permaculture en bref...

       Le terme permaculture a été popularisé par Bill Mollison et David Holmgren, dans leur livre Permaculture One paru en 1978. Mais il n'a pas été inventé par eux. En fait, c'est la contraction des mots « permanent agriculture » de Cyril G Hopkins en 1910, agronome. Ils l'ont transformé en « permanente culture » tant les aspects sociaux, humains et environnementaux faisaient partie intégrante d'un véritable système durable, et sont liés. 

Le concept a évolué et est passé d'un système de conception de systèmes agricoles à un processus de conception plus holistique (ou globale) de création de sociétés humaines jugées durables ; de véritables écosystèmes.

       La permaculture est donc une science systémique qui consiste en la conception, la mise en œuvre et l'entretien d'écosystèmes et de sociétés durables, résiliente, c'est à dire suffisamment robuste pour se rétablir ou résister aux aléas. Un écosystème est composé d'éléments qui interagissent entre eux. Le but de la permaculture est d'identifier ces éléments, de concevoir, de planifier, de réaliser des sociétés humaines écologiquement soutenables et durables, socialement équitables et économiquement viables. Elle se base sur une éthique d'où découlent des principes à partir desquels des techniques peuvent être trouvées ou appliquées. Les activités humaines font parties intégrantes de ces écosystèmes. Les éco-systèmes ainsi créés génèreront plus d'énergie sur leur existence qu'il a été nécessaire d'en utiliser pour les créer.
A plus grande échelle, ces écosystèmes permaculturels peuvent permettre de construire des territoires plus autonomes, interconnectés, résilients et durables.

Les principes éthiques de la Permaculture :

Les principes éthiques de la Permaculture 

1. Respecter toutes formes de vie

2. Etre attentif à la Terre et à la terre, au sol, à l'eau, aux forêts

3. Etre attentif à l'Homme

4. Redistribuer les surplus :

- Surplus nécessaire au maintien de l'écosystème (réserves)

- Surplus pour le commerce ou les échanges

- Surplus nécessaires à de nouvelles créations

De ces principes éthiques découlent des principes de conception, que nous gardons en mémoire à chaque étape de réalisation d'un projet.

Les Principes de conception :

Selon Bill Mollison :

1. Prévoir l'efficacité énergétique

2. Emplacement relatif (d’un élément / à un autre)

3. Circulation d'énergie (définir les flux)

4. Effet de bordure (haies, diversité et mini écosystèmes)

5. Chaque élément doit avoir plusieurs fonctions

6. Chaque fonction est alimentée par plusieurs éléments (résilience)

7. Travailler avec la nature plutôt que contre elle

8. Faire le plus petit effort pour le plus grand changement (efficience)

9. Le problème est la solution

Selon David Holmgren :

1. Observer et interagir (En prenant le temps de s'engager avec la nature on peut concevoir des solutions qui correspondent à la situation)

2. Collecter/intercepter et stocker l'énergie (en développant des systèmes qui collectent les ressources quand elles sont abondantes et utilisables a besoin)

3. Créer une production – Obtenir un résultat (s'assurer que l'on reçoit réellement des récompenses utiles pour le travail qui est fait)

4. Appliquer l'auto-régulation et accepter la rétroaction

5. Utiliser et valoriser les services et les ressources renouvelables (faire la meilleure utilisation de l'abondance de la nature pour réduire notre comportement consommateur et notre dépendance vis-à-vis des ressources non renouvelables)

6. Ne pas produire de déchets (en trouvant une valeur à chaque ressource disponible et en les utilisant toutes, rien n'est un déchet)

7. Partir des structures d'ensemble pour arriver aux détails (en prenant du recul on peut observer les motifs dans la nature et la société et les reproduire. Ils peuvent alors devenir la colonne vertébrale de nos designs et les détails mis en place à mesure que nous progressons)

8. Intégrer plutôt que séparer (en mettant les bons éléments aux bons endroits, des relations se développent entre ces éléments et ils travaillent ensemble pour s'entraider)

9. Utiliser des solutions à de petites échelles et avec patience (Les systèmes lents et petits sont plus faciles à maintenir que les gros, en faisant un meilleur usage des ressources locales et en produisant des résultats durables)

10. Utiliser et valoriser la diversité (la diversité réduit la vulnérabilité à une variété de menaces et tourne à son avantage la nature unique de l'environnement dans lequel il réside)

11. Utiliser les interfaces et valoriser les éléments en bordure (l'interface entre deux choses est l'endroit où les événements les plus intéressants se produisent. Ce sont souvent les éléments qui ont le plus de valeur et qui sont les plus divers et productifs)

12. Utiliser le changement et y réagir, de manière créative (on peut avoir un impact positif sur des changements inévitables en observant avec attention et en intervenant au bon moment)

La permaculture et le paysagisme?

L'entreprise Permaculture et Paysages a une approche permaculturelle de son organisation interne, de son coeur de métier et de ses projets.

L'entreprise conçoit des espaces, des lieux permacoles et/ou ornementaux durables, respectueux des sols, de l'environnement, des synergies naturelles, s'appuyant sur les principes évoqués ci-dessus. Elle s'inscrit dans une démarche globale de conception, de réalisation, de gestion et d'entretien du futur lieu, en échanges permanents avec ses clients. 

Dans un but de recherche d'efficacité et de diversité, nous n'hésitons pas à inclure dans nos designs paysagers des plantes comestibles, de disposer des structures, matériaux et équipements écologiques, nécessaires à l'entretien optimal du lieu.

Enfin,  notre activité "conseil" en organisation de services ou d'entreprise, s'appuie totalement sur les principes de la permaculture, et plus particulièrement ceux visant l'efficacité, les synergies dans l'entreprise, l'analyse approfondies des "inputs" et "outputs" de chaque entités, des flux et des fonctions de chaque acteur dans l'entreprise.